Je saisis (et poursuis) le relais que m'a amicalement tendu Jean Lavoué pour commencer cette série de 5 poètes / 5 poèmes / 5 jours. Honneur aux Dames. 1er jour avec Vénus Khoury-Ghata, avec un poème extrait de "Qui parle au nom du Jasmin"... Je propose...
Lire la suitePhilippe Mac Léod : PUISSANCE DU MYSTÈRE (2)
Petite étoile mauve sur le ciel pentu, d'un jour mat, encore mouillée de la nuit qui t'a fait naître ne crains pas si je t'approche, apprends-moi infime et frissonnante, si loin dans ta faiblesse la joie sans bruit, la grâce d'un seul rayon. Comme un...
Lire la suiteLuc Bérimont : Pour se souvenir...
1915 / 1983 Luc Bérimont aurait eu 100 ans cette année Nous lui rendons hommage en nous souvenant de ses poèmes. "Le sang des hommes" qui regroupe un choix de poèmes de 1940 à 1983 vient d'être publié aux Éditions Bruno Doucey. (160 pages / 15,50 euros)...
Lire la suitePhilippe Mac Léod : LE VIF, LE PUR
Poèmes pour un visage Cette lueur sombre aux lèvres de l'horizon, claire pourtant, comme une palpitation c'est toi qui la dis, c'est toi qui la souffles, comme un signe furtif juste avant le jour. La montagne bouge et se retourne, quelqu'un était là et...
Lire la suiteJean-Loup Fontaine : L'ÉPREUVE DE LA PIERRE.
1947 / 1993 "Personne ne meurt de la mort, nous mourons tous de la vie." Octavio Paz (N'y a-t-il pas d'issue ?) Pendant des mois j'ai habité avec une pierre, c'est comme d'habiter avec une idée qui serait toujours la même et se courberait sous son propre...
Lire la suiteLouis Guillaume : Pour se souvenir...
18 décembre 1907 / 25 décembre 1971 AU PLUS GRAND ARBRE Fleuve d'écorce et de racines, plonge aux ténèbres de l'argile les fils de ta conscience obscure. Tends vers le soir tes doigts, tes veines, tes rides et, sur tes épaules fragiles, sens se fermer...
Lire la suiteFrançois CHEN : Trois poèmes "inédits"...
Tel soir d'hiver, sur mon chemin, Je croise une mère pressée de rentrer, Suivie de sa fillette à la pâle Figure qui toussote dans le vent. Celle-ci me fixe un instant de son regard D'ange, et nous échangeons un sourire, En ce coin perdu de la trop vaste...
Lire la suiteFrançois Cassingena-Trévedy : Étincelles II
Moine de Ligugé La poésie véritable - celle qui a de l'avenir - n'est pas déclamatoire, mais confidentielle. Essentiellement, interstitiellement confidentielle. Le poète se confie, sans doute, mais entre deux portes, entre deux choses ; mais seulement...
Lire la suiteFrançois Cassingena-Trévedy : Étincelles II
Moine de Ligugé L'homme, ce conquérant sans merci, ayant disputé le jour à Dieu pour le remplir de ses propres affaires et se l'annexer, Dieu s'est réfugié dans la nuit et, sans faire aucun éclat, se l'est tout doucement réservée. La nuit est tout ce...
Lire la suiteJean-Pierre Siméon : LE SENTIMENT DU MONDE.
PREMIER CHANT Le monde, n'implorez pas, ne consolez pas le monde. Vous êtes plus utiles dans le miroitement, la gorge sèche et la main chargée de sel, vous êtes plus beaux dans l'expérience du matin, et combien plus secrets ! Toutes les enfances, toutes,...
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