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Prosodie du murmure et prosodie de nos perceptions d'avant tout langage. Alternances de secrètes prosodies dans un discours compatible avec la durée. Usons d'une rapidité décisive, de la décisive alchimie de la lenteur. Bribes, débris, j'ai besoin de...
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(1940 / 1969) Jean-Philippe Salabreuil parti beaucoup trop tôt ! On dit que je m'amuse Et que bien sûr je fais exprès De haler cette rape de pierre au plus près De mon cœur léger d'érable qui s'use Mais je suis parmi vous Devant l'établi sous la neige...
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Écoute, écoute les balbutiements du monde Et que ta chair et que ton sang se fassent verbe Pour habiter en tous ( Je te dirai l'homme , 1977) Jean Dauby fut, jusqu'à sa mort en janvier 1997, l’animateur du Centre Froissart qu’il fonde en 1967 ainsi que...
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(2e version) Trop longtemps, trop longtemps, j'ai retenu mes larmes et j'ai cru que je porterais d'un pas léger mon deuil, puisque la mort fut douce à l'excellente, et que je vis dans sa lumière. La mort est juste quand le séjour du corps n'est plus un...
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Ce poème que j'écrivis dans un hiver déjà lointain et qui parlait d'un chat noir assis près d'un bouquet de roses rouges ou bien peut-être de tulipes mais rouges cependant, ce poème pour saisir la beauté rouge et noire, et dehors derrière la vitre il...
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Cours le risque du Dieu * Aime sans savoir pourquoi tu aimes. * Qui n'a rien t'offrira tout. * Ne maudis aucun secret. * Sois ce qui se fait avec soi. * Exorcise la mort de la mort. * Soupçonne - mais n'affirme pas. * Demeure vérifiable par défi. * Profane...
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LEPTIS MAGNA Je ne sais que faire de tant de splendeur. Jean Tardieu 1 Odeur des pins comme une robe ôtée d’un coup dans la lumière, ce pétrole bleu qu’on ne brûle pas encore. 2 Odeur plate du silence des pierres anéanties comme un cri brisé au sol. Les...
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Herbe, herbe et parfums sous le vent, usage subtil du matin, fleurs plénières, ailes citées dans l'ombre, exhaussées dans les nuits sans remords, autant d'amour, autant d'images ! Nous avons part à l'essentiel comme sous la fenêtre (nous dormions à son...
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à Georges Herment ARGUMENT Ce qui bruit au jardin Quand tourne la roue du silence, Ce que sont devenues les îles du silence, Ce qui s'endort dans la mémoire, Le vent ou le destin, Ce que tu es, colonne en sang dans la nuit noire, Les rires du couchant,...
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4) T'es-tu servie de ces oiseaux pour ton corsage ? La chaleur ronde comme un sein, Cercle du bleu, Plongeuse d'air Au travers des chemins que construit le soleil, De ses éclats brisés que tu ramasses Pour voir au-delà du ciel. Comme une boule d'arbre,...
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