Yvon Le Men : En toute celtitude... Le parcours d'Yvon le Men n'est pas celui d'un poète de salon obsédé par des stratégies carriéristes, mais ressemble à celui d'un marcheur infatigable qui, par intégrité morale, se méfie des raccourcis, à celui aussi...
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Yvon Le Men : Le Chemin de Halage
l'ombre a ses limites comme la lumière * sous un charme j'ai vieilli d'une heure mon visage a rajeuni * temps gris le ciel se rapproche de l'estuaire jusqu'à l'éteindre temps bleu la mer se rapproche de la rivière jusqu'à l'ouvrir * quelles voyelles roulent...
Lire la suiteYvon le Men : d'autres poèmes...
Nous avons marché le long de l'océan et ta vie qui temblait, je l'ai prise dans ma main qui tremblait et la mort passa dans nos vies comme ce voyageur qui donne du sens à nos maisons * Recouverte de mots sa vie s'est dévêtue * Un livre je le sais n'apporte...
Lire la suiteYvon le Men : L'écho de la lumière
De grands paysages dormaient sous tes yeux du blanc de la nuit, du blanc de la neige s'est levé un brin de bruyère un peu de chance, de vent de lumière tes yeux ne seront pas gris jusqu'au soir ils ont été ce qu'ils ont vu ils ont vu ce qu'ils seront...
Lire la suiteYvon Le Men : Il était un pays... 2
Un jour je raconterai ce jour qui filait entre deux jours deux silences deux lumières aujourd'hui je suis un œil un lecteur de mouettes dont les vols se poursuivront jusqu'à la nuit que font-elles quand je suis endormi où se cachent leurs nids, leurs...
Lire la suiteYvon Le Men : Il était un pays...
Il était une fois un pays plus vaste que notre âme que le plus long de nos voyages j'ai vu la mésange bleue la poignée de moineaux que me jeta le vent ici les hommes traduisirent le bruit de l'eau cognant contre la roche de l'air cognant contre les ailes...
Lire la suiteAlain Lemoigne : Quelques poèmes...
32 Il épousa le sol les eaux frappées de ciel. La plaine retrouvait les mouvements des blés les branches libéraient des oracles d'oiseaux. Corps, disait-il, fagot de douleurs mes yeux ont devancé l'épreuve de la nuit. Dès l'aube il s'arrêtait méditait...
Lire la suiteDominique Sorrente : un simple poème...
Ne laisse pas entrer le soleil dans la chambre avant d'avoir placé sous mes paupières une promesse de mappemonde, de feu ardent et de citron.
Lire la suiteJean Lavoué : Dans la nuit dévastée du doute
Dans la nuit dévastée du doute Quand craquèle de partout la terre Qu’aucune tente ne protège plus ta tête nue Et que le froid vertical semble vouloir t’étreindre Il reste en toi ce territoire vierge Ce parler secret du feu souverain Ce silence traversé...
Lire la suiteJean Lavoué : Pour que s'ouvre l'instant...
Pour que s’ouvre l’instant Et que le ciel lâche prise Pas d’images saintes Pas de mots d’amour Pas de moulins à prière Pas d’enthousiastes rituels Mais cette mouvante clairière de feuillages Cette lumière en dentelle pour tout bagage Cette vivante poussée...
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