IX Il est des pays redoutables pour nos épaules démunies. Et chacun d'espérer le jour qui éloignera la menace et prendra soin de notre angoisse tapie derrière le doute, ou de prier pour que de l'écume nous apprenions à renaître et gardions dans la lumière...
Lire la suiteClaude Michel Cluny : La mort sur l'épaule...
LEPTIS MAGNA Je ne sais que faire de tant de splendeur. Jean Tardieu 1 Odeur des pins comme une robe ôtée d’un coup dans la lumière, ce pétrole bleu qu’on ne brûle pas encore. 2 Odeur plate du silence des pierres anéanties comme un cri brisé au sol. Les...
Lire la suiteAndré Campos Rodriguez : Avant d'effacer... (12.)
12. Pour renaître sur l'autre versant, devant ses ancêtres il s'inclina puis promit, en souvenir des martyrs et des innocents, de dénoncer tous les crimes, d'allumer dans la mémoire un interminable chapelet, d'énumérer toutes les sources perdues ; puis...
Lire la suiteAndré Campos Rodriguez : Avant d'effacer... (10. 11.)
10. Au pied des contreforts, la nuit à la fougueuse crinière, aux reins de feu, se dénude. Il n'est qu'un corps traversé par la peur d'une ancienne mémoire, qu'un élan suspendu que tout menace. 11. Devant un cercle de lune il entendit la chouette annoncer...
Lire la suiteAndré Campos Rodriguez : Avant d'effacer... (9.)
9. Comme preuve de son absence, la terre conservait ses pas, l'insouciant écho de ses errances. Confierait-elle ses légendes, ses mystères, ses appâts, à qui se révéla fils indigne ? Il s'accorderait aux sources, son souffle féconderait sa quête. Terre,...
Lire la suiteMarguerite Yourcenar : Je condamne l'ignorance !
Ce texte datant de 1980 écrit par Marguerite Yourcenar n'a pas pris une ride. Hélas ! Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale,...
Lire la suiteAndré Campos Rodriguez : Avant d'effacer... (8.)
8. ( à Alain Lemoigne pour "Justice du Fruit") Pour percer les secrets de l'invisible, des étoiles, le passant avait osé, de la terre, le sacrifice. Mère offerte à l'effritement de ses mains, elle n'avait servi que de chemin. Il marcherait jusqu'à l'épuisement...
Lire la suiteVassilia Chagurin : Un endroit hors du temps...
J’ai juste envie d’un endroit hors du temps, d’un repli dans une vie ivre, pressée, d’une suspension bienheureuse… d’un endroit ou je puisse m’enrouler de silence comme dans un pull. J’ai juste besoin de m’asseoir et d’entendre se détacher la feuille...
Lire la suiteVassilia Chagurin : Il suffit que l'ange...
Lettre pour Rebekka ( avec tous mes souhaits de bonheur . Moi c'est ....moi Il suffit que l’ange paraisse pour que se fendent les cieux... Il faut bien que je te l’écrive : je ne connaîs pas de plus fascinante créature que l’homme, ce maître souverain...
Lire la suiteAndré Campos Rodriguez : Avant d'effacer... (7.)
7. Surveillant chaque pensée brisée parmi les rives, les mal-morts ourdissaient des orages. Où se trouvait pour les combattre la lame trempée de la présence ? Il arpenta sans fin les roseaux gris et l'herbe ancienne, toute la désolation des gouffres ;...
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