1947 / 1993 "Personne ne meurt de la mort, nous mourons tous de la vie." Octavio Paz (N'y a-t-il pas d'issue ?) Pendant des mois j'ai habité avec une pierre, c'est comme d'habiter avec une idée qui serait toujours la même et se courberait sous son propre...
Lire la suiteLouis Guillaume : Pour se souvenir...
18 décembre 1907 / 25 décembre 1971 AU PLUS GRAND ARBRE Fleuve d'écorce et de racines, plonge aux ténèbres de l'argile les fils de ta conscience obscure. Tends vers le soir tes doigts, tes veines, tes rides et, sur tes épaules fragiles, sens se fermer...
Lire la suiteFrançois CHEN : Trois poèmes "inédits"...
Tel soir d'hiver, sur mon chemin, Je croise une mère pressée de rentrer, Suivie de sa fillette à la pâle Figure qui toussote dans le vent. Celle-ci me fixe un instant de son regard D'ange, et nous échangeons un sourire, En ce coin perdu de la trop vaste...
Lire la suiteFrançois Cassingena-Trévedy : Étincelles II
Moine de Ligugé La poésie véritable - celle qui a de l'avenir - n'est pas déclamatoire, mais confidentielle. Essentiellement, interstitiellement confidentielle. Le poète se confie, sans doute, mais entre deux portes, entre deux choses ; mais seulement...
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