photo André Campos Rodriguez Notre vrai moi se constitue par le désintéressement progressif d'un altruisme où notre intimité se conquiert dans le don qu'elle accomplit, se transforme en lumière dans le rayonnement d'un amour sans réserve et sans repli....
Lire la suitePierre DHAINAUT : VARIATION SUR LA NEIGE
La neige alors ne tombait pas, elle venait au monde la nuit de préférence, la nuit entière, elle apaisait nos rêves, le jour sans sursaut se levait, nous le consacrions pour le parfaire à la contemplation des arbres, du mot lui-même les jardins nous semblaient...
Lire la suiteDom HELDER CAMARA : PARTIR...
« Partir est avant tout sortir de soi, briser la croûte d’égoïsme qui essaye de nous emprisonner dans notre propre « moi ». Partir, c’est cesser de tourner autour de soi-même, comme si on était le centre du monde et de la vie. Partir, ce n’est pas se...
Lire la suiteCarmen PENNARUN : Après œuvre de parole ...
Carmen PENNARUN La compassion survient au point zéro quand tout espoir, abandonné, nous laisse las. Comme émergeant du soi qui n’a plus de force ni pour la lutte, ni pour l’amour, un geste gratuit vient nous saisir. Quand à nos côtés l’aimé désavoue ses...
Lire la suiteNIMROD : LE SOLEIL À MORT
Nimrod avec André Campos Rodriguez en 1993 1 ma douleur est bien sage le temps rebondit sur le cyprès et le tombeau ils répondent aux murmures des anges ma douleur ne sera jamais sage le soleil brille indifférent à mon cœur qui l'aime et qui pleure 2...
Lire la suiteFrançois JACQMIN : LES SAISONS / 3 poèmes sur L'AUTOMNE
photo André Campos Rodriguez La lumière a trouvé d'autres armes Après la lucidité violente des lieux communs, voici l'effusion tranquille d'un soleil fort de sa pâleur. A la stupeur de tous, les discutions interminables de l'été n'ont suscité aucune vérité....
Lire la suiteChristian Degoutte : Quelques poèmes ...
Christian Degoutte à Séville c’est drôle comme morte tu grandis en moi comme une enfant si je dis six mois déjà tu es un bébé redressé dans son bain qui éclabousse le monde en riant l’hiver prochain sans tenir ma main tu feras seule tes premiers pas de...
Lire la suiteEstelle FENZY : Poèmes inédits...
Estelle Fenzy Où sont les clés de l'horizon J'attends que l'aube s'échappe On ne retient pas la lumière *** Revenir de la nuit comme du bout de soi-même Garder la mémoire de ce qui a tremblé *** J’écoute de chaque côté de la nuit le silence de mes morts...
Lire la suiteJoëlle Pétillot : Quatre poèmes...
Imparfait Je ne veux pas de finitude, elle m’empêcherait l’appel Cette manière de prière Envers le manque Le défaut. Le pied ne voulant pas danser qui boîte Le cheveu zébrant le regard La voix cassée L’ombre du doute Sans le soleil pour la lever Je ne...
Lire la suiteAhmed El Fazazi : Au plus profond des déserts...
Ahmed El Fazazi Au plus profond des déserts Siège de tous les silences J’ai contemplé la misère du monde Et les soupirs des pauvres. Entre les dunes de sable J’ai écouté mon cœur Mon âme a retrouvé son océan de calme Et ses flots ont apaisé mon corps....
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